La révolution WebGL expliquée à votre boss.

Une révolution dont la lenteur n’a d’égale que ses conséquences pour le web est en train de se dérouler sous vos yeux. Cette révolution a un nom aussi séduisant que notre équipe un lendemain de charrette : WebGL (Web Graphics Library). Ce barbarisme technique et un peu effrayant désigne un projet né à la fin des années 2000 et dont l’objectif principal est de permettre à vos navigateurs d’utiliser la puissance de vos GPUs.

En permettant au navigateur de s’appuyer sur le GPU, le WebGL ouvre de nouveaux horizons web et permet de nouvelles applications :

– le jeu 3D ;

– La manipulation d’un objet et sa configuration en 3D ;

– La visite de lieux virtuels.

– L’XR (pour Extended Reality) qui regroupe l’AR et la VR.

Vous avez déjà probablement rencontré une ou plusieurs de ces applications sans savoir qu’elles s’appuyaient sur le WebGL.

Raison 1 : une nouvelle dimension pour web

La possibilité d’interagir avec des éléments en 3D ouvre des perspectives infinies pour enrichir les sites web du point de vue fonctionnel comme du point de vue visuel.

Raison 2 : Pas besoin de télécharger d’application.

Toute l’élégance du WebGL, c’est qu’il est intégré au navigateur. Inutile de télécharger une application, l’application WebGL se charge sans heurt. C’est paradoxalement un des facteurs qui a ralenti son développement : il a fallu attendre que les principaux navigateurs supportent tous le WebGL pour que son usage devienne envisageable.

Cela permet d’autre part de multiplier les possibilités d’utilisation : l’application web est accessible partout sur tous types d’appareils. On peut par exemple imaginer une utilisation sur tablette dans un salon professionnel sans passer par le développement d’une app spécifique.

Raison 3 : C’est une technologie relativement légère.

La taille des éléments téléchargés est modérée. Les applications sont peu gourmandes en ressources.

Raison 4 : Le WebGL s’intègre bien aux autres technologies qui sont utilisées par votre site.

Ça semble technique, mais c’est fondamental. Cela permet d’avoir une interaction sans frontière entre les différentes couches du site. La 3D fait partie intégrante de l’expérience et les interactions peuvent par exemple être déclenchées par des actions effectuées dans la partie « 2D » du site. L’application peut d’autre part être pensée pour être responsive. Enfin, c’est le rêve du service marketing : on peut créer une expérience riche tout en traquant les actions du visiteur.